Nous utilisons des cookies pour collecter et analyser des données relatives à la performance et à l'utilisation de ce site web, pour fournir une fonctionnalité de réseau social et pour améliorer et personnaliser notre contenu et nos publicités. Pour plus d'informations
Outre le souci de maintenir la facture énergétique à un niveau acceptable à court terme, les gestionnaires de patrimoine sont aujourd'hui confrontés à des questions à long terme telles que : "Comment pouvons-nous devenir neutres en CO2 d'ici 2050 ? et "Cela vaut-il encore la peine d'investir dans nos bâtiments actuels ? Ingenium a déjà apporté des réponses à une agence gouvernementale qui a fait examiner son vaste patrimoine.
Pour disposer d'un cadre de réflexion objectif, nous utilisons la définition utilisée par VEKA dans le cadre du lancement de le CPE obligatoire pour les bâtiments non résidentiels :
Un bâtiment neutre en carbone est un bâtiment dont les émissions de CO2 sont ramenées à zéro en réduisant ses besoins énergétiques et en veillant à ce que les besoins énergétiques restants soient couverts par des sources d'énergie renouvelables. Il s'agit d'un bâtiment dont la consommation totale d'énergie mesurée en phase d'utilisation est couverte par des sources d'énergie renouvelables.
Le comptage est effectué au niveau du bâtiment ou du site et tient compte à la fois de la consommation régulée (chauffage, éclairage,...) et de la consommation non régulée (ascenseurs, centres de données, mobilité électrique,...).
Rester ou partir
Les bâtiments qui ne seront plus conformes au label européen E à l'avenir perdront de la valeur. Les gestionnaires de patrimoine ont donc intérêt à intervenir à temps. Une question qu'il faut absolument se poser est de savoir s'il est encore judicieux de prendre des mesures énergétiques ou non.
Ingenium, en collaboration avec Freestone, a réalisé cette analyse pour une agence gouvernementale comptant plusieurs dizaines de bâtiments répartis dans toute la Flandre. Le point de départ était la situation existante. Une bonne localisation et l'accessibilité de chaque bâtiment étaient une condition de base. Ensuite, l'état structurel et l'état des techniques ont été cartographiés. Sur la base de ces informations, une décision a été prise dans chaque cas, soit pour investir davantage dans le bâtiment, soit pour le libérer en temps voulu (vente, location, concession, bail emphytéotique).
De l'audit au plan d'investissement
S'il a été décidé de conserver le bâtiment, une étude détaillée a suivi. Nous avons réalisé un audit énergétique et proposé des mesures d'économie d'énergie telles que l'isolation de l'enveloppe du bâtiment, l'adaptation du système de distribution de chaleur pour utiliser des pompes à chaleur et l'installation de panneaux solaires. Nous avons calculé la réduction de CO2 par bâtiment et par mesure. Cela donne à chaque bâtiment un score qui permet de faire des comparaisons.
Un plan d'investissement pluriannuel y a également été associé. Grâce à un calendrier (figure A), il est rapidement apparu clairement au cours de quelles années les investissements les plus importants devaient être planifiés et quel effet ils auraient sur la réduction des émissions de CO2. m² Tous les bâtiments ont également été regroupés dans une "carte thermique" où le score obtenu par chaque bâtiment est comparé au coût par mesure pour atteindre la neutralité en CO2 (figure B - Cost Driven) ou à la valeur résiduelle basée sur le CO2. Plus la zone dans laquelle se trouve le bâtiment est rouge, plus son score est mauvais, et donc plus l'investissement devra être important (figure B) ou plus la valeur résiduelle sera élevée.
Figure A
Figure B
Outil CRREM
Pour cartographier le risque d'"obsolescence économique" du patrimoine en raison du changement climatique, Ingenium utilise le CRREM (Carbon Risk Real Estate Monitor), développé par l'UE. Sur la base de différents paramètres, le CRREM détermine la valeur actuelle et future d'un bâtiment - et de l'ensemble du patrimoine - en fonction des attentes toujours plus grandes en matière de durabilité.
Ces données peuvent également être représentées de manière très visuelle. Dans chaque cas, le "point d'achoppement" est crucial : le moment où votre bâtiment se comporte comme ce type de bâtiment devrait le faire s'il respecte les objectifs de réduction de CO2 de plus en plus stricts - la ligne verte dans la figure C. Si aucun effort n'est fait pour moderniser - "retrofit" - le bâtiment, la valeur marchande continuera à baisser après ce point d'échouage.
Figure C
Et ... l'action !
Ingenium dispose d'années de connaissances et de divers outils pour cartographier la durabilité énergétique (ou son absence) du patrimoine, pour proposer des mesures sur la voie de la neutralité carbone et pour inscrire ces investissements dans un plan pluriannuel réaliste. Le fait que l'Autorité flamand souhaite également passer au crible son propre patrimoine prouve qu'il s'agit d'un sujet d'actualité. N'hésitez pas à nous contacter pour plus d'informations sans engagement.
Vous voulez en savoir plus sur la manière dont votre patrimoine peut devenir neutre en carbone d'ici 2050 ? Contactez Nico De Roeck au 050 40 45 30 ou à l'adresse nico.deroeck@ingenium.be.
Pour en savoir plus sur la route vers la neutralité carbone, cliquez ici.
Pour l'Agence flamande de l'énergie et du climat (VEKA), Ingenium a récemment achevé l'étude sur les niveaux optimaux de coûts dans la nouvelle construction de bâtiments non résidentiels. Les conclusions ne sont pas seulement utiles pour le gouvernement, mais nous permettent également de fournir des conseils encore plus rapides et plus précis à nos clients.
Pour atteindre ses objectifs en matière de développement durable, la ville d'Anvers s'est pleinement engagée dans les réseaux de chaleur urbain. Ces réseaux de chaleur constituent une solution durable pour le chauffage des bâtiments de la ville. Cependant, tous les sites d'Anvers ne se prêtent pas à la mise en place de tels réseaux de chaleur.
Le site de la Bijloke à Gand, chargé d'une histoire riche et d'une architecture variée, représente un défi unique dans la quête d'un avenir durable. La diversité de l'utilisation, de la propriété et de l'âge des bâtiments sur le site fait de l'optimisation énergétique et du chauffage sans énergie fossile une tâche complexe. Néanmoins, la ville de Gand et la Hogeschool Gent ont uni leurs forces pour élaborer un plan bien pensé, en accordant une attention particulière au contexte historique et à la valeur patrimoniale des bâtiments.
