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La recherche sur les sources de chaleur durables permet à la ville de Bruges de prendre des mesures pour devenir une ville neutre sur le plan climatique d'ici à 2050.
Le plan climatique 2030 de Bruges, élaboré en collaboration avec des experts, des associations locales et des entrepreneurs, a été approuvé par le collège et le conseil municipal en février 2022. Le plan climatique vise à réduire les émissions de CO2 d'au moins 49 % d'ici 2030. Il s'agit d'une étape intermédiaire pour devenir une ville climatiquement neutre d'ici 2050.
PLAN CLIMAT 2030
Le plan climat énumère plus de 200 actions. Toutes ces actions sont réparties en sept thèmes différents, dont le chauffage sans énergie fossile et l'électricité renouvelable. L'une des nombreuses actions est claire : la recherche de sources de chaleur verte supplémentaires pour les hautes et basses températures.
Les premières étapes ont déjà été franchies en 2021 avec l'approbation du plan de zonage thermique pour l'ensemble du territoire de la ville, qui a permis de donner une orientation et un soutien scientifique à la vision et à la politique en matière de chauffage durable à Bruges. Ce plan de zonage a permis de donner une orientation et un soutien scientifique à la vision et à la politique en matière de chauffage durable à Bruges. Le plan de zonage thermique montre quels sont les quartiers et les rues dont le chauffage collectif durable est le plus rentable d'ici 2050.
SOURCES DE CHALEUR RENOUVELABLES
La mission d'Ingenium, en collaboration avec son partenaire EXTRAQT, consistait à étudier les sources de chaleur durables qui pourraient être utilisées dans la ville de Bruges pour fournir aux bâtiments publics et privés de la chaleur durable par le biais d'un système collectif. Cette étude peut être divisée en 3 phases.
Phase 1 : chaleur disponible
Dans une première phase, Ingenium a examiné les sources de chaleur disponibles sur l'ensemble du territoire de Bruges et de ses quartiers, en collaboration avec la ville. Le résultat est une liste et une carte des sources de chaleur, complétées par les capacités disponibles, les quantités de chaleur et les températures. En outre, une première évaluation qualitative de l'utilisabilité de la chaleur a été réalisée.
Ces sources de chaleur peuvent être divisées en plusieurs catégories :
Chaleur résiduelle industrielle (par exemple, port de Zeebrugge et zones industrielles)
Énergie solaire sur les espaces résiduels (CST, PVT et chauffe-eau solaires)
Géothermie
Eaux de surface
Eaux usées (riothermiques)
Eau potable
Sources de chaleur hors site
Pompes à chaleur air/eau à grande échelle
Chaudières à électrodes
cogénérationDiverses technologies basées sur la combustion de différents combustibles (par exemple, chaudières et sondes)
Phase 2 : approvisionnement collectif de la ville en chaleur
Il a ensuite été examiné dans quelle mesure les sources de chaleur les plus prometteuses et les plus durables pouvaient collectivement fournir de la chaleur aux différentes zones de la ville. Différents modèles de simulation ont été mis en place pour vérifier, zone par zone, si les sources existantes sont suffisantes, et pour chaque zone en combinaison avec un tampon thermique à grande échelle et une centrale thermique de pointe. Chaque fois pour la demande de chaleur actuelle de la ville et pour la demande de chaleur prévue après la rénovation de tous les bâtiments. De cette manière, la ville a une vision de l'infrastructure de chaleur collective nécessaire pour chaque zone du réseau de chaleur.
Phase 3 : évaluation énergétique et financière
Dans une dernière étape, les différentes sources de chaleur ont été évaluées d'un point de vue énergétique et financier. Pour chaque zone du réseau de chaleur, la consommation d'énergie attendue a été examinée et comparée à la situation actuelle et à d'autres solutions possibles sans énergie fossile. Les coûts de (ré)investissement, d'énergie et d'entretien ont été estimés par source de chaleur et par centrale thermique supplémentaire, ainsi que le coût total de possession (TCO) et le coût de chaleur nivelé (LCOH). La ville de Bruges a ainsi obtenu un bon aperçu de l'infrastructure nécessaire pour la chaleur collective et peut envisager le démarrage des différents sous-projets de manière ciblée.
Pour l'Agence flamande de l'énergie et du climat (VEKA), Ingenium a récemment achevé l'étude sur les niveaux optimaux de coûts dans la nouvelle construction de bâtiments non résidentiels. Les conclusions ne sont pas seulement utiles pour le gouvernement, mais nous permettent également de fournir des conseils encore plus rapides et plus précis à nos clients.
Pour atteindre ses objectifs en matière de développement durable, la ville d'Anvers s'est pleinement engagée dans les réseaux de chaleur urbain. Ces réseaux de chaleur constituent une solution durable pour le chauffage des bâtiments de la ville. Cependant, tous les sites d'Anvers ne se prêtent pas à la mise en place de tels réseaux de chaleur.
Le site de la Bijloke à Gand, chargé d'une histoire riche et d'une architecture variée, représente un défi unique dans la quête d'un avenir durable. La diversité de l'utilisation, de la propriété et de l'âge des bâtiments sur le site fait de l'optimisation énergétique et du chauffage sans énergie fossile une tâche complexe. Néanmoins, la ville de Gand et la Hogeschool Gent ont uni leurs forces pour élaborer un plan bien pensé, en accordant une attention particulière au contexte historique et à la valeur patrimoniale des bâtiments.
