La location de bureaux non durables sous pression
La crise de la corona a accéléré l'introduction de la "nouvelle façon de travailler". Cela contribue à l'offre excédentaire de bureaux sur le marché locatif belge et certainement bruxellois. En outre, l'augmentation des prix de l'énergie joue en faveur des biens immobiliers non durables. Ingenium peut vous aider à rendre votre portefeuille plus durable, afin qu'il reste attractif et rentable.
Sur le marché des bureaux, les locataires recherchent un maximum de confort pour leurs employés tout en réduisant au maximum le loyer et les coûts d'exploitation. Ces deux aspects financiers, en particulier, peuvent peser lourd dans l'arbitrage entre plusieurs immeubles. La crise de l'énergie a mis les choses encore plus en lumière. Avec l'extension du système d'échange de quotas d'émission, l'Europe a décidé, le 18 avril 2023, d'imposer un prix du carbone à partir de 2027 pour les combustibles fossiles utilisés pour chauffer les bâtiments. Cela entraînera une augmentation supplémentaire des coûts d'exploitation.
RECETTES ET COÛTS
La valeur d'un immeuble est en corrélation avec ses revenus locatifs. Prenons l'exemple d'un bien A bien isolé et en parfait état, et d'un bien B en bien moins bon état. Si, pour A, le coût par m2 est de 100 euros et que le loyer est de 1 000 euros, le bien sera mis sur le marché locatif à 1 100 euros/m2. En revanche, si le coût au m2 du bien B est de 300 euros, il ne reste plus que 800 euros de revenus locatifs si le prix de location reste le même. Le propriétaire du bien B est donc désavantagé tant à court terme - revenu locatif mensuel - qu'à long terme.
LE DÉMÉNAGEMENT DU LOCATAIRE
Il semble maintenant qu'à loyer égal, le locataire ne prendra en compte que d'autres aspects - tels que l'emplacement, la surface totale, l'accessibilité, etc. - pour choisir entre A et B. Toutefois, si, comme l'année dernière, les prix de l'énergie augmentent fortement, les coûts d'exploitation pour le locataire de l'immeuble A augmentent fortement. Une personne sur le point de changer d'emplacement ou cherchant à louer un emplacement pour la première fois ne choisira évidemment pas un bien qui présente de mauvais résultats en termes d'énergie. Et un locataire ayant un bail en cours fera tout ce qui est en son pouvoir pour rester dans les limites du budget fixé. Si les coûts d'exploitation augmentent, il peut alors être demandé de revoir le loyer à la baisse. Dans les deux cas, le propriétaire du bien B de l'exemple sera perdant. Il faut être clair : aujourd'hui, c'est au tour du locataire, car il a l'embarras du choix. Mais le propriétaire ne doit évidemment pas rester les bras croisés et peut mieux anticiper l'avenir.
L'INVESTISSEMENT PROACTIF
Sur la base d'études énergétiques de l'enveloppe du bâtiment et des installations techniques, Ingenium conseille les propriétaires et les gestionnaires de patrimoine sur les mesures à prendre pour rendre les bâtiments non durables à nouveau performants à court terme, et pour évoluer vers la neutralité en CO2 à plus long terme. Nous avons établi une trajectoire basée sur le coût total de possession (TCO) qui tient compte des coûts d'investissement et d'exploitation. Il est plus judicieux de réaliser des investissements durables que de laisser les bâtiments non durables à des prix (très) bas ou de ne pas les laisser du tout à l'avenir.
Vous souhaitez en savoir plus sur ce projet et/ou sur les possibilités de rendre votre projet durable ? Contactez notre expert Dietrich Schildermans : sebastien.belpaire@ingenium.be - 050 40 45 30.