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Les villes et les communes réfléchissent à la manière dont elles peuvent contribuer à la réalisation des ambitions européennes, fédérales et flamandes en matière de climat au niveau local. L'une des questions qui se posent est de savoir comment les bâtiments seront chauffés à l'avenir. Les plans de zonage thermique constituent un outil particulièrement utile pour élaborer des scénarios de transition réfléchis.
Plan de zonage thermique - quoi ?
Un plan de zonage thermique est une carte ou un ensemble de cartes qui décrit la situation actuelle d'une municipalité - où est chauffé de quelle manière aujourd'hui et quelles sont les sources de chaleur présentes ? - et examine les différentes options pour rendre la demande de chaleur plus durable. Ces cartes sont traduites en perspectives d'avenir, en tenant compte des développements, des rénovations et des nouvelles sources de chaleur, afin de dresser un tableau final vers lequel la municipalité peut évoluer. Les solutions peuvent être collectives (avec des sources de chaleur durables comme point de départ) ou individuelles par bâtiment (avec une pompe à chaleur ou une chaudière à biomasse).
Plan de zonage thermique - comment ?
Nous commençons par une carte des types de quartiers. Sur la base de données publiques, nous divisons le territoire en types de bâtiments en fonction de la destination des parcelles : logements, bureaux, commerces, écoles, établissements de santé, industrie, agriculture. Pour les logements, nous cartographions également l'année moyenne de construction, le revenu moyen par ménage, le type de ménage et l'âge des résidents. Après tout, ce sont des éléments qui peuvent jouer un rôle dans la volonté des citoyens d'investir (même) dans l'écologisation de leur demande de chaleur.
Une carte des besoins en chaleur est ensuite établie. Nous examinons d'une part où se situent les principaux consommateurs de chaleur tels que l'industrie, les écoles et les établissements de soins de santé (en rouge sur la carte), et d'autre part nous cartographions les sources de chaleur potentiellement intéressantes telles que les incinérateurs de déchets, la chaleur résiduelle de l'industrie, le traitement des eaux usées, les eaux de surface, le stockage de chaleur froide et la cogénération. Le potentiel de rénovation des installations existantes est également examiné.
Sur la base de toutes les informations collectées - qui peuvent également être contenues dans d'autres cartes que celles mentionnées ci-dessus - une carte de zonage thermique est créée. Il s'agit de diviser le territoire en zones. Pour chaque zone, on détermine la meilleure option.
Les options retenues par les collectivités locales dépendent de leurs ambitions en matière de climat. Le choix d'un modèle neutre en carbone, par exemple, exclut totalement l'utilisation de combustibles fossiles - tels que le gaz naturel - tandis que l'objectif d'une réduction de 40 %, par exemple, peut également être atteint avec un mélange d'énergie fossile et d'énergie renouvelable. Quoi qu'il en soit, nos modèles prennent en compte la ou les meilleures options à long terme, de préférence à l'horizon 2050.
Pourquoi Ingenium ?
Chez Ingenium, nous avons acquis depuis des décennies une expertise en matière de réseaux de chaleur locaux et de solutions individuelles pour les bâtiments. Sur la base de dizaines d'études de faisabilité et de l'ingénierie efficace de nombreux projets concrets, notre savoir-faire est particulièrement étendu. Les plans de zonage thermique que nous élaborons ne sont donc pas de la théorie, mais reposent sur des concepts et des plans d'action qui ont prouvé leur valeur ajoutée dans la pratique.
Pour l'Agence flamande de l'énergie et du climat (VEKA), Ingenium a récemment achevé l'étude sur les niveaux optimaux de coûts dans la nouvelle construction de bâtiments non résidentiels. Les conclusions ne sont pas seulement utiles pour le gouvernement, mais nous permettent également de fournir des conseils encore plus rapides et plus précis à nos clients.
Pour atteindre ses objectifs en matière de développement durable, la ville d'Anvers s'est pleinement engagée dans les réseaux de chaleur urbain. Ces réseaux de chaleur constituent une solution durable pour le chauffage des bâtiments de la ville. Cependant, tous les sites d'Anvers ne se prêtent pas à la mise en place de tels réseaux de chaleur.
Le site de la Bijloke à Gand, chargé d'une histoire riche et d'une architecture variée, représente un défi unique dans la quête d'un avenir durable. La diversité de l'utilisation, de la propriété et de l'âge des bâtiments sur le site fait de l'optimisation énergétique et du chauffage sans énergie fossile une tâche complexe. Néanmoins, la ville de Gand et la Hogeschool Gent ont uni leurs forces pour élaborer un plan bien pensé, en accordant une attention particulière au contexte historique et à la valeur patrimoniale des bâtiments.
