
Surchauffe des bâtiments : mieux vaut prévenir que guérir

Lorsque nous avons trop chaud, nous ne nous sentons pas à l'aise. Nous commençons à transpirer, nous avons soif, nous sommes stressés et nous manquons d'énergie. Cela nous rend beaucoup moins productifs. C'est précisément pour cette raison qu'il est indispensable de limiter la surchauffe dans un nouveau bâtiment, mais aussi lors de rénovations importantes.
Ingenium s'efforce toujours d'éviter le recours au refroidissement actif en proposant des alternatives plus respectueuses de l'énergie et plus durables. La simulation du confort d'été est donc une norme dans chaque projet. Cependant, il existe également un certain nombre de principes qui devraient toujours être pris en compte dès la phase de conception. Ces points de départ sont basés sur le principe Quadras Energetica :
- Limiter la demande de refroidissement
- Remplir le reste de manière durable en utilisant le refroidissement passif
- Utiliser l'échange d'énergie en cas de demande simultanée de refroidissement et de chaleur
- Le refroidissement actif est inévitable ? Alors déployez-les efficacement !
En gardant ces principes à l'esprit, nous pouvons donner quelques conseils généraux :
Mesures passives pour réduire la probabilité de surchauffe En appliquant des mesures passives, nous pouvons réduire la probabilité de surchauffe et donc maintenir la demande finale de refroidissement à un niveau bas.
Voici quelques possibilités : - Prévoir un vitrage avec un facteur solaire suffisant - Prévoir une protection solaire extérieure à l'est, au sud et à l'ouest du bâtiment. L'ombrage intérieur n'a que peu ou pas d'effet. L'idéal est d'utiliser des ombrages mobiles commandés en fonction du rayonnement solaire.
Une autre option consiste à utiliser des éléments d'ombrage fixes vérifiés sur la base de simulations.
Répondre durablement à la demande de refroidissement restante Prévoir une stratégie de ventilation qui utilise l'air extérieur plus froid la nuit pour refroidir la masse du bâtiment. Cela peut se faire par le biais de grilles ou de fenêtres à ouverture automatique, ou par le biais d'un système de ventilation déjà en place.
Libérer autant que possible la masse du bâtiment en évitant autant que possible les planchers surélevés et les plafonds suspendus.
La demande de refroidissement et de chaleur est-elle simultanée ? Assurez-vous qu'il est possible de passer d'une énergie à l'autre.
Par exemple, la chaleur extraite du côté sud du bâtiment peut être portée à une température plus élevée au moyen d'une pompe à chaleur et mise en œuvre dans le côté nord.
Compléter le refroidissement actif de manière durable Si le refroidissement (et le chauffage) actif est inévitable, il faut le déployer de manière efficace. BTES Cela peut se faire de manière durable en utilisant un système de stockage de chaleur à froid, par exemple.

Certaines observations montrent qu'il existe une tension entre les mesures passives (ombrage) et l'éclairage naturel. Les simulations de confort et de lumière du jour nécessaires peuvent aider à trouver le bon équilibre. En outre, le confort et donc la surchauffe sont fortement liés à la personne. Lorsque les utilisateurs peuvent intervenir sur leur confort (par exemple en ouvrant une fenêtre), des températures plus élevées sont perçues comme acceptables.
Vous avez d'autres questions pour garder la tête froide cet été ? Contactez notre expert Raf De Herdt à l'adresse raf.deherdt@ingenium.be.
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