Le GRO, l'indicateur de durabilité des bâtiments développé par le gouvernement flamand, a été récemment mis à jour. L'une des nouveautés est l'ajout d'une section sur les bâtiments et les technologies intelligents. Pour son élaboration, le gouvernement a fait appel à Ingenium.
Les "bâtiments intelligents" sont un concept très large, qui peut être envisagé sous différents angles, tels que le confort, la visualisation des applications, le BIM, mais aussi l'énergie. Étant donné que le GRO lui-même se concentre principalement sur l'aspect énergétique, il nous a été demandé de trouver un indicateur approprié pour mesurer l'intelligence des installations des bâtiments et aider à façonner ce critère. Nous avons recommandé d'utiliser le Smart Readiness Indicator (SRI) à cette fin. Cet indicateur a été développé dans le cadre de la directive EPBD, le "manuel" de la Commission européenne avec lequel les États membres rédigent leurs directives sur l'énergie et dans lequel l'EPB/EPC est également inclus.
À partir de 2021, la SRI a été mise à la disposition des États membres pour qu'ils la testent sur la base de cas concrets et qu'ils recueillent des informations en fonction des ajustements possibles. Bien que la mise en œuvre de la SRI dans la législation des États membres ne soit pas obligatoire à l'heure actuelle, nous constatons que l'Europe commence à mettre un peu plus de pression pour atteindre les objectifs climatiques convenus. Par exemple, les grands bâtiments non résidentiels (d'une capacité thermique supérieure à 290 kW) doivent depuis un certain temps déjà être équipés d'un système de gestion des bâtiments. D'ici à 2030, le seuil sera même abaissé à 70 kW.
Les réglementations sur l'ISR suivront cette ligne et, à partir de 2025, l'utilisation de l'ISR deviendra obligatoire dans les grands bâtiments non résidentiels (d'une puissance thermique supérieure à 290 kW). Les États membres ont jusqu'à mai 2026 pour intégrer la réglementation (c'est-à-dire l'obligation SRI >290kW) dans les réglementations locales. Raison de plus pour utiliser cet outil dans l'histoire du compteur de durabilité GRO flamand.
Le SRI se compose de "services" ou de prestations - comme le fonctionnement de la régulation du chauffage - qui sont classés en "domaines" tels que le chauffage, l'eau chaude sanitaire, la ventilation, l'éclairage, la surveillance et le contrôle, entre autres. Chaque effort dans ces services est noté et génère un résultat dans une liste de "critères d'impact" comprenant l'économie d'énergie, la commodité, le confort, le bien-être et la santé, ainsi que la maintenance et la prévision des pannes.
Pour rendre la SRI encore plus accessible, l'approche du critère dans le RGO a été modifiée en critères d'impact. Bien que cela puisse sembler compliqué, en pratique, l'utilisation est simple et visuellement attrayante. L'utilisateur sélectionne (au moins 3) critères d'impact qui sont ciblés pour son bâtiment. L'utilisation efficace de l'énergie est un critère important pour la plupart des parties prenantes mais, par exemple, l'accent mis sur le bien-être et la santé des utilisateurs dans un immeuble de bureaux moderne devient de plus en plus important. Le bâtiment doit également être facile à utiliser (pratique) pour rendre le lieu de travail attrayant. À partir du choix de ces critères d'impact, l'outil montre immédiatement quels services dans quels domaines ont un impact sur ce critère, ce qui permet de formuler des objectifs et de faire des choix.
Le GRO vise à être utile dans toutes les phases de la vie d'un bâtiment. L'outil est donc divisé en quatre versions : pour la phase de conception préliminaire (quels sont les besoins de ce projet ?), pour la conception finale (quels concepts sont nécessaires pour répondre à ces besoins ?), pour l'appel d'offres et la livraison (que doit pouvoir faire la technologie pour atteindre les objectifs ?) Le concept consiste donc à affiner, à compléter et à calculer depuis les idées initiales jusqu'au bâtiment fini. De cette manière, le GRO est un "facilitateur du processus de réflexion".
Score
Comme la mesure de durabilité comparable BREEAM, le GRO attribue des notes. Dans ce cas, il s'agit de "bon", "meilleur" et "excellent". La mention "bon" est attribuée à ceux qui utilisent le critère GRO des "technologies intelligentes" pour au moins réfléchir à la manière dont leur bâtiment peut être rendu plus durable. Pour "mieux", un niveau de base est attendu : atteindre un niveau suffisamment élevé pour au moins 50 % des paramètres. L'obtention d'un score "excellent" nécessite des efforts supplémentaires. L'objectif est d'atteindre 70 % des services de base ainsi que 5 points de bonus dans les critères librement sélectionnables de la liste des services. Un bâtiment doté d'un label "excellent" a donc réfléchi de manière beaucoup plus approfondie à la question de savoir si les installations techniques du bâtiment sont non seulement durables, mais également contrôlées et gérées de manière durable.
Chez Ingenium, nous trouvons que la SRI n'est pas seulement un outil intéressant à appliquer à une conception de nouvelle construction et à affiner au fur et à mesure. C'est également un outil utile pour passer rapidement au crible un bâtiment existant et voir où il y a des possibilités d'amélioration. Par exemple, les utilisateurs peuvent constater que leur bâtiment est à la traîne en matière de commodité et qu'il n'est pas facile à utiliser. L'examen rapide à l'aide de l'ISR dans le GRO révélera immédiatement les aspects qui sont à l'origine du problème. Il est alors possible d'élaborer un plan d'action pour apporter des améliorations.
Vous voulez en savoir plus sur le RGO et sur la valeur ajoutée qu'il peut apporter à votre ou vos bâtiments ? Contactez notre expert Nico Vandewiele : nico.vandewiele@ingenium.be - 050 40 45 30.
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