Rester, s'agrandir ou partir ? Que faire lorsque votre immeuble de bureaux doit faire l'objet d'une rénovation totale durable ?
L'offre importante permet aux locataires (potentiels) de biens professionnels tels que les bureaux et les locaux commerciaux d'être plus sélectifs. Par conséquent, lorsque les biens immobiliers doivent faire l'objet d'une rénovation durable (totale) à un moment donné, les propriétaires doivent choisir : rénover, "gagner du temps" ou vendre. Non seulement les techniques durables, mais aussi les besoins changeants dus, entre autres, au travail à domicile, peuvent être des critères décisifs. Ingenium peut aider à faire le bon choix à court et à long terme.
Les locataires du marché professionnel recherchent un maximum de confort pour leurs employés avec un loyer et des coûts d'exploitation les plus bas possibles. Ces deux aspects financiers en particulier peuvent peser lourd dans l'arbitrage entre différents biens immobiliers. La crise de l'énergie a mis les choses encore plus en lumière.
Recettes et coûts
La valeur d'un immeuble est en corrélation avec ses revenus locatifs. Prenons l'exemple d'un bien A bien isolé et en parfait état, et d'un bien B en bien moins bon état. Si, pour A, le coût par m2 est de 100 euros et que le loyer est de 1 000 euros, le bien sera mis sur le marché locatif à 1 100 euros/m2. En revanche, si le coût au m2 du bien B est de 300 euros, il ne reste plus que 800 euros de revenus locatifs si le prix de location reste le même. Le propriétaire du bien B est donc désavantagé tant à court terme - revenu locatif mensuel - qu'à long terme.
Le déménagement du locataire
Il semble maintenant qu'à loyer égal, le locataire ne prendra en compte que d'autres aspects - tels que l'emplacement, la surface totale, l'accessibilité, etc. - pour choisir entre A et B. Toutefois, si, comme l'année dernière, les prix de l'énergie augmentent fortement, les coûts d'exploitation pour le locataire de l'immeuble A augmentent fortement. Une personne sur le point de changer d'emplacement ou cherchant à louer un emplacement pour la première fois ne choisira évidemment pas un bien qui présente de mauvais résultats en termes d'énergie. Et un locataire ayant un bail en cours fera tout ce qui est en son pouvoir pour rester dans les limites du budget fixé. Si les coûts d'exploitation augmentent, il peut alors être demandé de revoir le loyer à la baisse. Dans les deux cas, c'est le propriétaire du bien B de l'exemple qui tire la courte paille.
En outre, les entreprises qui louent des locaux doivent de plus en plus démontrer qu'elles opèrent de manière verte et durable, et ces locaux jouent évidemment un rôle important à cet égard. Pour le propriétaire, l'obtention d'un label durable est donc un avantage car il rend le bâtiment loué plus attractif - lire : un meilleur prix - sur le marché. Parallèlement, les investissements durables augmentent la valeur du bâtiment à long terme.
C'est peut-être clair : c'est le tour du locataire aujourd'hui parce qu'il a l'embarras du choix. Mais en même temps, le propriétaire ne doit pas rester les bras croisés et mieux anticiper l'avenir.
Le marché bruxellois des bureaux a (partiellement) besoin d'être renouvelé
De nombreux immeubles de bureaux de la région bruxelloise ont été construits il y a 15 à 25 ans avec l'intention de les vendre immédiatement après leur achèvement. De toute évidence, l'objectif principal n'était pas de construire un bâtiment durable. Cependant, c'est précisément la raison pour laquelle les propriétaires d'aujourd'hui sont prêts à faire des investissements importants et à choisir de rester sur place. Un choix plus judicieux consisterait à analyser la situation en profondeur et, si nécessaire, à investir dans des solutions véritablement durables à long terme.
Pour en savoir plus sur ce projet et/ou sur les possibilités de rendre votre projet durable, contactez notre expert Sébastien Belpaire : sebastien.belpaire@ingenium.be - 050 40 45 30.